À propos de l’état actuel du pari hippique en France, on constate que 9,2 milliards d’euros sont engagés en course de chevaux pour cette année, 1 milliard est attribué à l’État comme TVA et droit fiscal, 500 millions constitue la charge du fonctionnement du Pari Mutuelle Urbain. Ce dernier montant se rapporte aux dépenses en marketing et aux salaires des employés. Enfin, 700 millions représentent les gains des sociétés qui s’occupent des courses et les prix alloués aux gagnants de la course.
Par rapport à l’année 2013, ce chiffre d’affaires connait une baisse de 8 % alors que les taxes de revenus pour cette année ont diminué de 4 %.
Décadence du pari hippique et les raisons de la baisse
Cette année, les spécialistes ont constaté une légère diminution des enjeux de pari hippique en France par rapport aux années précédentes (2073-2014) et par rapport aux autres paris sportifs (football, rugby, tennis, Boxe). La baisse de 0,9 point a cependant amorti la chute budgétaire à 3 % du PBJ. Enfin pour cette année 2015, on prévoit déjà une baisse de 3 % estimée à 51 2000 CJA. Les opérateurs en pari hippique enregistrent une baisse de rendement qui peut atteindre jusqu’à 8 % de chiffres d’affaires et seul l’abaissement des taxes est la seule perspective pour stabiliser leur situation financière.
À titre d’information, cette baisse de rendement de marché de course de chevaux a été communiquée par le Pari Mutuelle Urbain depuis le 12 janvier 2015 avec un chiffre d’affaires de 1034 millions d’euros.
L’une des raisons qui expliquent la baisse du pari hippique est la prolifération des paris à côte fixe qui actuellement est illégale. Une autre est, tout simplement, la réduction des valeurs de pari c’est-à-dire, ce type de pari est en perte de clients et le pari alloué pour une course hippique diminue, car il est reparti à d’autres paris.