Avant de jouer de l’argent sur une rencontre sportive, on analyse les cotes annoncées par les bookmakers. De type européen, anglais ou américain, elles pronostiquent le montant récupérable en cas de victoire.

La cotation européenne

La cote européenne est la plus courante sur les sites de paris sportifs. Il s’agit d’un nombre à une ou deux décimales par lequel multiplier la mise pour avoir une idée du gain possible. Ainsi, en plaçant 200 euro sur l’équipe de football du Brésil avec une cote à 2, 3, on peut envisager de remporter 460 euro.

La cotation anglaise

La cotation anglaise paraît plus complexe puisque se présentant sous la forme d’une fraction à laquelle il convient d’additionner 1 pour obtenir le chiffre par lequel multiplier l’investissement initial. Par exemple, une cote de 11/16 pour la victoire de l’OM indique que l’on peut, toujours avec un pari de 200 euro, remporter 337,50 euro : 200 × 1,69.

La cotation américaine

La cotation américaine, quant à elle, fonctionne sous forme de valeurs positives ou négatives. Une cote à + 100 spécifie qu’il convient de parier 100 euro pour pouvoir encaisser 100 euro. Une cote à – 100 indique quel est le bénéfice exact pour un enjeu de 100 euro. Voilà qui impose une petite règle de trois si l’on choisit de parier autre chose que 100 euro… supposons 75 euro : 75 × (1 + 1/100), ce qui laisse présager un rendement brut de 75,75 euro.

Le système européen semble, en définitive, le plus aisé et le plus rapide à manier, si bien qu’il tend à supplanter les deux autres. Quel que soit celui qu’utilise votre bookmaker, n’oubliez pas, toutefois, que le gain brut n’est pas le gain net : le premier est la somme que vous remportez, tandis que le second est le profit que vous réalisez (soit le gain, moins la mise de fond).