Dans la catégorie des paris sportifs, toute une flopée de techniques est disponible auprès des bookmakers. Plus le pari est risqué, plus il est excitant. Avec le spread betting, on peut gagner énormément et perdre beaucoup.
Principe de spread betting
Il s’agit de miser sur un nombre d’actions pendant un match ou une rencontre sportive. Beaucoup d’éléments peuvent être concernés. Par exemple, le pari pourra porter sur le nombre de sets lors d’un match de tennis, le nombre de tirs cadrés ou de corners pendant une rencontre de football. Le bookmaker donne une fourchette et fixe l’étendue. A titre d’exemple, le bookmaker propose [11-12] comme fourchette concernant le nombre de corners lors d’un match donné. Le parieur disposera alors de deux possibilités. Il devient acheteur du pari s’il estime qu’il y aura plus de 12 corners. Par contre, s’il pense que cette fourchette est trop élevée, il vendra le pari et deviendra bookmaker. Ce genre de pari comporte de gros risques puisque les pertes comme les gains ne sont pas fixés au début. Ils ne seront connus qu’à la fin de la rencontre. Ils sont en fonction de la différence entre l’estimation faite par le bookmaker et le résultat réel.
Méthode de calcul des gains
Le premier cas est l’achat du spread betting, c’est-à-dire que le total des actions est supérieur à la fourchette. Un pari gagnant donne : mise x (total d’actions – fourchette supérieure) = profit. Le calcul d’un pari perdant suit ce même procédé. En reprenant l’exemple ci-dessus, cela donne le calcul suivant pour une mise de 20 euros sur la probabilité qu’il y ait plus de corners que prévu. A l’issue du match, il n’y a eu que 10 corners. Le parieur a donc perdu et le calcul donne : 20 euros x [12 (haut de la fourchette) – 10 (nombre total d’actions)] = 40 euros. Si au contraire, le nombre total de corners s’élève à 13 alors le pari est gagné. Le calcul des gains se fait comme suit : 20 euros de mise x [13 (nombre d’actions) – 12 (fourchette supérieure)] = 20 euros.
Encore un peu de calcul
En ce qui concerne la vente pour le second cas, on aura : mise x (fourchette inférieure – nombre d’actions) = profit. Avec un exemple concret, cela donne le calcul suivant pour une estimation à la baisse par rapport à la prévision. La mise reste à 20 euros et il y a eu que 10 corners au total. Le gain s’élève à 20 euros x (11 – 10) = 20 euros. Si c’est le cas inverse qui se produit et que le match a comporté 13 corners, alors le pari est perdu. Le montant des pertes est de 20 euros x (13 – 11) = 40 euros. Ces calculs montrent que le montant des gains ou des pertes dépend de l’écart entre la fourchette de prévision et la réalité. Ils montrent également qu’aucun indice ni aucune donnée concrète ne sont en mesure de prévoir le résultat final. Ce genre de paris est extrêmement risqué. Le parieur peut gagner de grosses sommes mais il n’est pas non plus à l’abri d’importantes pertes.