Dennis Rodman, inscrit au Hall of Fame
Dennis Rodman est un joueur emblématique du basket-ball américain. Son look original et son tempérament de feu en font un personnage intriguant et charismatique.
« The » rebondeur
Dennis Rodman voit le jour dans le New Jersey, à Trenton, le 13 mai 1961. De son nom complet Dennis Keith Rodman, cet ex-joueur de basket professionnel est également connu dans d’autres milieux, pour ne citer que le 7 ème art. Cet ancien sportif de haut niveau a évolué dans l’équipe du Southeastern Oklahoma State University. En 1986, les Detroit Pistons le choisit à la deuxième sélection de la draft de la NBA. Doté d’une excellente forme physique et d’une taille qui se prête idéalement à ce sport, Dennis Rodman brille sur le terrain et comptabilise 17 rebonds et 24 points l’année où il termine ses études à l’université. A l’époque, c’est déjà un athlète complet qui voue une grande passion pour ce sport d’équipe. Lorsqu’il intègre la ligue majeure, Dennis Rodman est décidé à se faire une place. Pour rester le plus longtemps possible en lice, il préfère laisser aux champions de l’époque l’exploit de marquer des points, pour se focaliser uniquement sur les rebonds et assurer la défense. Grâce à son talent et à sa totale implication dans la mission qu’il s’est fixé, Rodman était capable de renverser la tendance d’un match, sans inscrire un seul point. Dennis Rodman évolue aux côtés de Bill Laimbeer, Joe Dumars et Isiah Thomas, pour défendre les couleurs des Detroit Pistons . Un style de jeu agressif propre aux basketteurs du Michigan vaut à ces derniers le surnom de bad boys. Le jeu de Rodman contribue à mener son équipe à la plus haute place du podium. Les Pistons de Detroit décroche le titre NBA durant deux années successives, en 1989 et en 1990. Grâce à son excellente défense, Rodman participe à l’All Star Game. En 1992, ce grand basketteur totalise une moyenne de 18,7 rebonds par rencontre. L’année suivante, la star conserve son titre de meilleur rebondeur, mais le départ de Chuck Daly au poste d’entraîneur de l’équipe annonce également le déclin des Pistons. Le divorce de Dennis Rodman ainsi que la situation critique dans laquelle se trouve son équipe devient insupportable pour le joueur, qui entre alors dans une période de grande dépression.
Rien n’arrête son amour du basket
Sa passion pour le basket ne disparaît pas pour autant et Rodman signe avec les Spurs, la même année. Il sert le marqueur David Robinson avec ses fameux rebonds et l’équipe de San Antonio réalise un très bon résultat, sinon la meilleure pour la saison 1994-1995. Avec l’arrivée de Rodman, les Spurs totalise 62 victoires. Mais l’entraîneur des Spurs n’apprécie pas ses excentricités. Ses différentes teintes de cheveux, les buzz sur sa relation avec Madonna et ses nombreuses absences aux entraînements ne sont plus tolérés, Dennis Rodman est transféré chez les Bulls de Chicago à la saison 1995-1996. Le trio Dennis Rodman, Scottie Pippen et Michael Jordan explose et les Chicago Bulls remportent 72 victoires contre seulement 10 matches perdus. En 1996, le sportif reprend le titre du meilleur rebondeur. Un titre qu’il garde jusqu’en 1998. A partir de là, Rodman rejoint les Lakers puis passe chez les Mavericks, avant d’arrêter définitivement le basket, suite à une altercation avec le président Mark Cuban. Le 01 avril 2011, les Pistons lui font honneur en retirant son maillot. Pour l’occasion, le vilain canard de l’équipe de Detroit a tenu à rendre hommage à son ancien entraîneur Chuck Daly ainsi qu’à Bill Davidson, l’ex-propriétaire du club. Dennis Rodman a profité de la cérémonie pour annoncer officiellement sa prochaine entrée au Hall of Fame. Quatre jours plus tard, l’ex-star de la NBA intègre le Hall of Fame. Ce dernier regroupe les plus illustres joueurs de la NBA. Déjà annoncé plusieurs fois pour une intégration au Hall of Fame, il a fallu attendre 11 ans après qu’il se soit retiré pour que son entrée soit effective au panthéon du basket. Avec cet honneur, le bad boy de la NBA reçoit finalement une récompense à la hauteur de son talent. Parallèlement à sa carrière sportive, Rodman a joué dans quelques films comme « Double team », « The comebacks », « Cutaway » et « Simon Sez ». Il a écrit un livre autobiographique intitulé « Bad as I wanna be » et co-écrit avec Michael Silver « Walk on the wild side ». Il est également, avec Dave Whitaker, le co-auteur de « Words from the worm ».